Demander de l’aide aux bonnes personnes lorsque cela est nécessaire

De nombreux services et professionnels existent dans l’environnement de vie et dans nos quartiers. Recourir à ces services est tout à fait normal lorsque l’on rencontre des difficultés personnelles ou avec ses enfants. Les services peuvent :

Comprendre et prévenir la violence entre les personnes

Les bagarres, le racket, les vols, les insultes sont des actes de violence qui sont des causes de traumatismes physiques, psychologiques et de dégradation du matériel. A l’école, dans le quartier, à la maison, nous pouvons être le témoin, la victime ou l’auteur d’un acte violent.

La violence est causée par l’agressivité qui fait partie de nos réactions d’être humain. Elle est, par exemple, au service de notre survie lorsque nous devons nous défendre contre un agresseur. Mais elle peut aussi être destructrice lorsqu’elle n’est pas contrôlée et qu’elle écrase tout sur son passage, qu’elle est utilisée dans l’intention de nuire aux autres, de leur faire peur, de leur faire mal. Dans ces situations, elle ne respecte plus les règles de vie en société.

L’agressivité s’exprime de différentes manières par :

  • Les agressions physiques : donner des coups de pieds, des coups de poing, bousculer, faire tomber quelqu’un, chercher la bagarre…
  • Les agressions verbales : se lancer des insultes, se moquer ouvertement de quelqu’un, donner un surnom
  • Les agressions psychologiques ou morales : menacer et intimider, harceler, faire peur pour obliger quelqu’un à donner ses affaires
  • L’exclusion de quelqu’un : rejeter, exclure, ignorer l’autre de manière répétitive pour lui faire mal
  • Le vandalisme : détruire volontairement le matériel, casser les vitres, le jouet d’un autre…

Il y en a plusieurs :

  • Les émotions qui nous habitent (tristesse, colère, jalousie, nervosité…) mal contrôlées et qui nous emportent vers des réactions comme frapper quelqu’un, le voler, l’insulter, crier, casser du matériel…
  • Sa propre idée de la violence. Chacun peut avoir une idée différente de la violence et des actes violents. Cela dépend de sa propre histoire, de l’époque, des modèles que l’on suit (héros de jeux vidéo, de film….), si on est une fille ou un garçon. Les filles considèrent que les moqueries et les paroles blessantes sont des actes violents. Les garçons trouvent que ce sont les coups et les regards des autres qui sont violents
  • Les conflits entre les personnes : toutes les personnes ne réagissent pas de la même manière lorsqu’elles ne sont pas d’accord entre elles. Les personnes plus nerveuses réagissent plus vite et peuvent perdre plus facilement le contrôle et ne trouvent pas d’autres moyens pour s’exprimer que de frapper l’autre, de crier, de casser du matériel
  • L’environnement de vie. Les nuisances de notre environnement comme le bruit, le désordre, le manque de lumière, peuvent provoquer le développement de comportements violents.

On peut apprendre à contrôler l’agressivité pour la transformer en réaction positive pour soi et pour les autres. Cela n’est pas toujours facile, mais il existe des techniques utiles qui peuvent s’apprendre à la maison. Voici quelques pistes:

1. Apprendre à l’enfant à bien communiquer en l’aidant à exprimer comment il se sent plutôt que de crier et donner des coups de poing pour cela :

  • Lui faire exprimer les sentiments qu’il ressent (colère, jalousie, tristesse…)
  • Demander pourquoi il ressent ces sentiments
  • Faire répéter avec d’autres mots si vous n’avez pas compris
  • Lui rappeler de respecter la personne qui est en face de lui
  • Lui proposer de s’entraîner en utilisant ces étapes pour gérer les situations difficiles.

2. Aider l’enfant à bien exprimer ce qu’il veut dire en utilisant des règles comme :

  • Réfléchir avant de parler
  • Parler doucement et clairement en utilisant le « je »
  • Dire à l’autre comment tu te sens (jaloux, énervé, triste, en colère…)
  • Dire ce qu’il a à dire

3. Dans les situations difficiles (disputes, conflits avec un ami..) aider l’enfant à utiliser les règles suivantes :

  • Analyser et comprendre le problème
  • Penser à plusieurs solutions possibles pour résoudre le problème
  • Choisir une solution qui va l’aider à se sentir mieux, qui respectera les autres et qui améliorera la situation

4. Pour faire face à d’éventuelles situations d’intimidation

  • Lui rappeler que personne n’a le droit d’intimider quelqu’un
  • Si quelqu’un le menace, toujours demander de l’aide à une personne en qui il a confiance (ses parents, un enseignant,…)

Coup d’œil sur : Aider votre enfant à identifier et à exprimer ses sentiments.

Les bibliothèques proposent de nombreux livres sur le thème. A lire avec les enfants

Publications de l’ONE rubrique soutien à la parentalité : www.one.be

Sites : http://educasante.org/

www.zippy.uqam.ca : cliquer sur « Parents »

Comprendre et prévenir les comportements à risque chez les jeunes

Comprendre et prévenir les comportements à risque chez les jeunes

Pour les spécialistes, « avoir des comportements à risque » signifie agir d’une manière susceptible d’entraîner des effets dangereux (accident, altération de sa santé, de son avenir…), tant pour le jeune lui-même que pour les autres (copains, familles,…). Certains comportements peuvent être caractérisés de déviance sociale, mais aussi constituer une infraction à la loi, des inadaptations à la vie scolaire, des difficultés d’intégration sociale…

Les comportements considérés comme « à risque » chez les jeunes sont les suivants :

Les comportements à risque peuvent se manifester dans la durée, s’instaurer en mode de vie et devenir comme une addiction (besoin de sensations fortes), d’autres seront des passages à l’acte ou des tentatives uniques liées aux circonstances (influence du groupe, action sous l’emprise de l’alcool).

La prise de risque et l’essai de nouvelles sensations font partie du développement de tout enfant, cela accompagne la recherche de l’indépendance et de l’autonomie.

Les adolescents privilégient la satisfaction immédiate et les bénéfices à court terme. Pour eux, la santé et la sécurité ne sont pas vues comme des biens à préserver. Les conséquences négatives de leurs comportements sur leur santé à long terme ne sont pas importantes.

Le développement du cerveau étant encore immature, les jeunes éprouvent plus de mal à contrôler certaines réactions. Lorsqu’ils comprennent qu’ils ne tirent pas un bénéfice suffisant par rapport au risque encouru ils peuvent adapter leur comportement pour la prochaine expérience du même type.

Les relations influencent chaque individu et les individus influencent les autres et le réseau social dans lequel ils évoluent. Les jeunes sont donc influencés par les personnes avec qui ils vivent et celles qu’ils rencontrent. Ils peuvent être influencés positivement et négativement. Au moment de l’adolescence, le groupe de pairs (ces « autres ») peut exercer une grande influence sur les jeunes. Les adolescents qui ont un grand besoin de reconnaissance et d’estime d’eux-mêmes vont adopter certains comportements à risque : fumer une cigarette ou un joint permet parfois une plus grande intégration au sein du groupe de copains.

La famille influence aussi les comportements des enfants et des jeunes. En tant que parents, il est important d’être attentif à ses propres comportements afin que ceux-ci soient en adéquation avec le message à transmettre. Prenons l’exemple de la conduite automobile. Jusqu’à ce qu’il puisse lui-même tenir le volant, l’enfant sera passager du véhicule de ses parents. Durant tout ce temps, il aura observé et assimilé ce que ses parents font derrière le volant. Une fois devenu lui-même automobiliste, il y a une forte chance qu’il reproduise les comportements dont il a été le témoin : téléphoner en conduisant, attacher sa ceinture de sécurité, rouler à vitesse excessive, manquer de courtoisie, insulter les autres usagers de la route, conduire en état d’ébriété…

  • Etre à l’écoute et disponible pour aborder avec son enfant et/ou son adolescent tous les sujets de la vie sans tabou ni jugement (vie affective et sexuelle, les consommations à risque (alcool, tabac et autres drogues), les relations avec les copains
  • Transmettre son expérience
  • Repérer les signaux de détresse et l’aider à exprimer ses émotions et ses difficultés
  • Renforcer ses capacités à faire des choix autonomes
  • L’aider à résoudre ses problèmes par la recherche de diverses solutions et à faire le choix d’une solution qui sera bonne pour lui, qui ne fera de mal aux autres et qui améliorera la situation
  • Poser des limites et apprendre à respecter les les normes et les règles de sécurité
  • L’aider à communiquer sans violence
  • Lui apprendre à demander de l’aide à une personne de confiance
  • En tant que parent, ne pas rester seul face à des difficultés importantes, savoir demander de l’aide

Etre Parent : https://www.yapaka.be/produit-a-telecharger/livre-manuel-de-survie-pour-parents-dados-qui-petent-les-plombs

Vie affective et sexuelle : consulter les centres de planning familial. Il en existe dans toutes les régions : https://www.aviq.be/fr/sensibilisation-et-promotion/operateurs-de-promotion-de-la-sante/centres-de-planning-familial-et-conjugal

Consommation de tabac : Fares http://www.fares.be/

Consommation d’alcool et autres drogues : http://www.infordrogues.be/

Difficultés scolaires : contacter le Centre psychomédicosocial dont dépend l’école : https://www.wbe.be/soutien/centres-pms/

Promouvoir la sécurité de votre enfant pour éviter les accidents

Promouvoir la sécurité de votre enfant pour éviter les accidents

Selon les spécialistes, la sécurité est un état où les dangers et les causes probables de provoquer des dommages physiques, psychologiques ou matériels sont contrôlés de façon à ce que la santé et le bien-être des personnes soient préservés.

Chaque personne a besoin de sécurité pour s’épanouir et se sentir bien. Les enfants et les jeunes sont particulièrement sensibles au sentiment d’insécurité et aux éléments de l’environnement qui représentent des dangers (circulation automobile, vétusté des bâtiments, produits dangereux, électricité…).

On distingue généralement 4 facteurs de risque à l’origine des traumatismes (accidents) :

Ces 4 facteurs peuvent entrer en interaction et entraîner un traumatisme plus ou moins grave. Ainsi, un jeune enfant (caractéristique de la personne) seul dans une pièce (entourage humain) explore une armoire et découvre un flacon (environnement physique) qui ressemble à son biberon et le boit. Il contient un produit corrosif (caractéristique de l’agent) qui produit des brûlures dans la bouche.

Comment agir pour éviter les traumatismes chez les enfants ?

1. Donner une place à la sécurité personnelle dans l’éducation des enfants : apprendre à repérer les dangers dans la maison, aux abords de la maison, aux abords de l’école, étudier avec eux les éléments de base du code de la route comme piéton, comme cycliste, si l’on joue dans le quartier…

2. Donner des règles de sécurité à appliquer par tous les membres de la famille :

  • Toujours porter des équipements de protection individuelle pour certaines activités : casque, genouillères …
  • Pour la pratique du roller : casque, chaussure fermée …
  • Pour le Vélo : avoir un vélo en ordre pour rouler, casque …
  • Pour jouer à l’extérieur : porter des chaussures fermées, pas de vêtements flottants …
  • Voici les réflexes à avoir lorsqu’il y a du soleil…

Lorsqu’il y a du soleil : 

Expérimenter des conduites préventives avec les jeunes piétons

Lors des déplacements : appliquer les règles de sécurité routière

Pour la pratique d’activités physiques, sportives et récréatives

Un dos toujours droit et préservé

Un dos toujours droit et préservé

Le mal de dos est un problème de santé important. Aujourd’hui, beaucoup d’adultes souffrent du dos et sont parfois obligés d’arrêter de travailler. Dès le plus jeune âge, nous demandons différents efforts à notre dos et nous lui faisons supporter de nombreuses contraintes.

En prenant conscience de notre dos et de la manière de le bouger, de se tenir… nous pouvons prendre soin de notre dos.

Que faire pour préserver son dos ?

Une bonne position permet d’avoir une belle allure et d’éviter les déformations de la colonne vertébrale, le mal de dos et les tensions sur la respiration et l’estomac.

Une bonne posture augmente l’énergie, diminue la fatigue et les tensions musculaires, facilite la respiration, la circulation du sang et la digestion. Améliore le « look » et donne confiance en soi.

Conseils pour une bonne posture 

  • Se tenir droit en contractant les muscles
  • Soutenir son dos
  • S’assurer d’avoir une position assise correcte sur une chaise : les pieds sont à plat sur le plancher, les genoux sont pliés à un angle de 90 degré et le bas du dos soutenu par le dossier
  • Bouger pour permettre au corps de détendre les muscles
  • Ne pas se coucher sur son plan de travail

Le choix du cartable et la façon dont les enfants le manipulent permettent d’éviter de nombreuses souffrances.

Un cartable adapté

  • Choisissez un cartable robuste à sangles réglables, avec renfort dans le dos et différents compartiments.
  • Limitez le poids du cartable en plaçant les objets les plus lourds le plus près possible du dos. Le cartable ne doit pas dépasser 10% du poids de l’enfant.
  • Lors de l’achat de fournitures scolaires, soyez attentifs au poids. Les cahiers à feuilles mobiles évitent aux enfants de devoir systématiquement porter des cahiers entiers.
  • Évitez les poids inutiles en vidant chaque jour le cartable pour le remplir en fonction de l’agenda du lendemain.

Le port du cartable

  • De préférence, l’enfant portera son cartable sur le dos, le poids sera réparti sur les deux épaules, le cartable ne doit pas pendre trop bas mais reposer sur le dos
  • Si le cartable est porté à bout de bras, essayer de faire porter une charge équivalente de l’autre côté pour éviter la déviation de la colonne
  • Si le cartable est lourd. Conseillez à votre enfant de le poser le plus souvent possible sur le sol et de ne pas le porter pendant les pauses.
  • Si votre enfant va à l’école à vélo, fixez son cartable sur le porte-bagages.

Pour charger le cartable

  • Si le cartable est lourd, placez-le d’abord sur la table avant de l’enfiler sur le dos.
  • Apprenez à vos enfants à soulever leur cartable les genoux pliés

Conseils pour soulever un poids

  • Toujours s’accroupir pour soulever ou ramasser un objet
  • Utiliser la force des jambes et des cuisses pour se relever
  • Evitez l’excès de poids
  • Constituez-vous une ceinture de muscles pour vous protéger du mal de dos
  • Pratiquez une activité physique régulière pour lutter contre la sédentarité
  • Buvez de l’eau pour éviter la déshydratation des cellules

Pour en savoir plus

  • Consultez les brochures d’information disponibles auprès des mutualités
  • Un dos pour la vie : Brochure éditée par Le centre collaborateur de l’OMS Hôpital Erasme. A demander au Service de Promotion de la Santé à l’Ecole ou sur le site de l’Hôpital Erasme