Un peu de lecture… sur les infections à méningocoques!

Infections invasives à méningocoques

 La méningite est une infection grave provoquant une inflammation des méninges qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. Les symptômes sont variés et peuvent inclure une rigidité de la nuque, de fortes fièvres d’apparition abrupte, des céphalées, des nausées, des vomissements, des confusions et une photophobie. Chez les nouveau-nés ou les jeunes enfants, les céphalées et raideur de nuque peuvent être absentes ou difficilement détectable. La méningococcémie quant à elle se présente par des lésions pétéchiales ou purpura (lésions de couleur pourpre ne s’effaçant pas à la pression) pouvant devenir ecchymotiques avec de la fièvre, une altération de l’état général, des céphalées et une hypotension. Elle peut se présenter sous forme fulminante (purpura fulminans, se définissant par l’association de fièvre, de lésions purpuriques vasculaires [coagulation intra-vasculaire disséminée] et d’un choc septique), pouvant être d’évolution rapidement fatale

Réservoir

Il est strictement humain: le méningocoque colonise la paroi postérieure du rhinopharynx. Les porteurs asymptomatiques représentent de 5 à 25 % de la population générale.

Résistance physico-chimique

Le méningocoque est un germe très fragile qui ne survit pas bien à l’extérieur de l’hôte, il est très sensible aux désinfectants courants.

Pathogenèse La bactérie

Le méningocoque pénètre dans le corps par aérosolisation, conduisant le plus souvent à un portage asymptomatique, avec colonisation de la muqueuse du rhinopharynx. Les porteurs asymptomatiques représentent de 5 à 25% de la population générale. Dans de rares cas seulement, la bactérie devient invasive provoquant une infection invasive à méningocoques, tel que méningite et/ou septicémie.

Transmission

La transmission du méningocoque a lieu de personne à personne, par contact proche, principalement par aérosolisation des sécrétions nasales ou oro-pharyngées émises par une personne contaminée (malade ou porteuse saine). La transmission peut donc se faire en parlant, en toussant, en éternuant, en échangeant des baisers ou des objets récemment portés à la bouche. En principe, il faut un contact à moins d’un mètre, en face à face, pendant au moins une heure. La propagation du pathogène est surtout observée entre le malade et les proches qui cohabitent avec lui (famille, compagnons de chambrée) ; un risque moins important existe également pour toute personne avec laquelle il a eu des contacts fréquents et étroits dans les 7 jours précédant l’apparition des premiers symptômes (camarades habituels de jeux, de classe, d’étude, flirts, collègues les plus proches, partage du même lit, participation à des activités sportives à haut degré de proximité physique, élèves de l’enseignement maternel ou spécialisé).

Incubation

De 2 à 7 jours, le plus souvent de 3 à 4 jours.

Période de contagiosité

La contagiosité s’étend en principe 7 jours avant les premiers signes cliniques jusqu’à 24 heures après le début d’une antibiothérapie ou prophylaxie efficace contre le portage. Le risque pour les contacts proches (cohabitants) de contracter la maladie est 1000 fois plus élevé que dans la population générale. Sans antibiothérapie efficace, ce risque est le plus élevé durant les 7 premiers jours à partir du début des symptômes.

Symptômes

Les infections invasives à méningocoques se manifestent le plus souvent par une méningite ou par une méningococcémie (septicémie) ou encore par l’association des deux. Elles constituent des urgences médicales nécessitant une hospitalisation et un traitement antibiotique approprié.

Les mesures prophylactiques

Les mesures prophylactiques sont d’application dès suspicion clinique d’un cas.

L’antibioprophylaxie pourrait également éradiquer la source de contamination initiale (porteurs sains), ce qui diminue également la survenue d’autres cas liés à cette source. Sont considérées comme contacts à haut risque les personnes qui : · Vivent sous le même toit que le malade ; · Ont eu des contacts intimes ou rapprochés avec le malade (échange de baisers contacts physiques répétés, partage de mouchoirs, partage du même lit, participation à des activités sportives de groupe avec contacts prolongés en face à face (rugby, judo,…), participation à des activités à haut degré de proximité physique, échange de brosses à dents, partage de couverts, etc.) ;  Font partie d’une classe d’élèves de l’enseignement maternel ou spécialisé dans laquelle un cas se serait déclaré ;  Font partie d’un milieu d’accueil dans lequel un cas serait déclaré.

Le sujet vacciné contre le méningocoque C ne sera pas exclu de la chimioprophylaxie, le sérogroupe n’étant pas connu lors de la mise en œuvre de celle-ci.

Concernant les collectivités en internat ou en séjour parascolaire, le médecin scolaire analysera le risque au cas par cas. Il identifiera les élèves ou étudiants auxquels une chimioprophylaxie sera administrée en fonction de chaque situation.

En milieu scolaire, l’antibioprophylaxie indiquée chez les personnes ayant présenté des contacts à haut risque sera également appliquée à tout élève ou étudiant absent depuis 7 jours ou moins, au moment de la survenue du cas index.

Délai maximal d’administration de l’antibioprophylaxie : 7 jours après le dernier contact avec le malade.

 Eviction

En milieu scolaire et en milieu d’accueil, en cas de refus signifié par écrit, de l’antibioprophylaxie proposée, l’élève ou l’étudiant sera évincé pour une période de 7 jours. Lorsque les parents le souhaitent, un médecin de leur choix, autre que le médecin scolaire, peut administrer l’antibioprophylaxie appropriée. Ils doivent en faire la demande explicite au médecin scolaire et produire un certificat attestant de l’observance de ladite antibioprophylaxie, afin que l’élève ou l’étudiant puisse fréquenter l’école. A défaut, l’élève ou l’étudiant sera évincé de l’école pour une période de 7 jours.

Vaccination

La vaccination de base contre le méningocoque C est recommandée en Belgique.

En cas de retard, le vaccin anti-méningocoque C peut être administré gratuitement jusqu’à l’âge de 12 ans. Aucun rappel n’est, à l’heure actuelle, recommandé en Belgique.

Les poux : comment en venir à bout ?

Le service de promotion de la santé à l’école peut être amené à intervenir en cas d’épidémie de pédiculose dans les écoles. 

Quand une épidémie de pédiculose sévit dans une école, la direction de l’école vous en informe et vous invite, via différents courriers, à contrôler et à traiter si besoin la chevelure de votre enfant.

Si cette intervention ne suffit pas, la direction interpelle le SPSE qui se rend à l’école pour effectuer un contrôle et contacter les parents des enfants qui présentent des poux et/ou lentes afin de les avertir du problème et des mesures qui pourraient être prises par notre service si les traitements n’étaient pas effectués. Le but de cette démarche et de mettre un terme à l’épidémie qui sévit dans l’école.

Si toutefois, les traitements n’étaient pas effectués après notre deuxième contrôle, notre service se réserve le droit d’évincer les enfants porteurs chroniques pour une durée de 3 jours. Ceux-ci pourront réintégrer l’école qu’après un passage dans notre centre.

Mes enfants ont des poux : que dois-je faire ?

Jour 1 …                                                                                            

  • Vérifier si d’autres membres de la famille sont atteints
  • Appliquer le 1er shampoing selon la recommandation de la notice
  • Laisser sécher les cheveux naturellement et passer le peigne métallique mèche par mèche pendant 10 minutes au moins
  • Laver les peignes et les brosses qui ont servi au traitement
  • Laver les draps et les taies à 60° C. Enfermer ce qui ne peut pas être lavé à plus de 60°C dans un sac hermétiquement fermé pendant 72 heures et puis laver normalement.

Chaque jour de la semaine …

  • Passer le peigne métallique mèche par mèche pendant 10 minutes au moins (soir ou matin)
  • Laver les peignes et les brosses qui ont servi au traitement
  • Attacher les cheveux longs

En milieu de semaine …

  • Faire un shampoing normal, laisser sécher les cheveux naturellement, passer le peigne métallique 10 minutes

BRAVO ! Le traitement a réussi s’il n’y a plus de lentes et plus de poux à la fin de cette semaine.

Le mois qui suit …

Continuer à vérifier les cheveux tous les jours pendant la période qui suit le traitement et passer le peigne à poux.

Puis, prendre l’habitude le reste de l’année de vérifier les cheveux au moins 2 fois par semaine.

Remarque :

Il est interdit d’utiliser des produits à usage domestique ou animalier sur la chevelure de votre enfant (pétrole, begon, antiparasitaires pour animaux, …)

Il est inutile de raser la tête de votre enfant car les poux sont aussi dans les vêtements, la literie, la voiture…

Petite recette utile et peu onéreuse

  • L’huile de Coco est très visqueuse, elle va former efficacement un masque gras qui va asphyxier les poux. Sa texture très fine lui permet de pénétrer dans les opercules respiratoires du pou, ce qui le tue. Elle s’utilise en masque sur les cheveux, en laissant poser environ 30 minutes à 1 h puis s’élimine à l’aide d’un shampoing (ou 2 si besoin). L’huile de coco apaise plus particulièrement le cuir chevelu irrité. Renouvelez l’opération 10 jours après (pour traiter les lentes qui auraient éclos dans l’intervalle) en laissant poser cette fois-ci 15 minutes. Rincez. Ce remède peut être employé chez le bébé à partir de 6 mois et aussi durant la grossesse et l’allaitement. 

L’huile de Coco est efficace pour tuer les poux mais n’a pas d’effet sur les lentes.

  • Pour les lentes, vous pouvez utiliser du bicarbonate de sodium afin de décoller plus facilement les lentes : 1 cuillère à soupe dans ½ litre d’eau à appliquer sur les cheveux, attendre qu’ils soient secs puis peigner, ensuite laver les cheveux avec un shampoing doux et appliquer un après shampoing. Cette opération est à répéter jusqu’à disparition totale des lentes et peut se dérouler sur plusieurs jours. Peut-être utilisé dès l’âge d’un an.

Demander de l’aide aux bonnes personnes lorsque cela est nécessaire

De nombreux services et professionnels existent dans l’environnement de vie et dans nos quartiers. Recourir à ces services est tout à fait normal lorsque l’on rencontre des difficultés personnelles ou avec ses enfants. Les services peuvent :

Comprendre et prévenir la violence entre les personnes

Les bagarres, le racket, les vols, les insultes sont des actes de violence qui sont des causes de traumatismes physiques, psychologiques et de dégradation du matériel. A l’école, dans le quartier, à la maison, nous pouvons être le témoin, la victime ou l’auteur d’un acte violent.

La violence est causée par l’agressivité qui fait partie de nos réactions d’être humain. Elle est, par exemple, au service de notre survie lorsque nous devons nous défendre contre un agresseur. Mais elle peut aussi être destructrice lorsqu’elle n’est pas contrôlée et qu’elle écrase tout sur son passage, qu’elle est utilisée dans l’intention de nuire aux autres, de leur faire peur, de leur faire mal. Dans ces situations, elle ne respecte plus les règles de vie en société.

L’agressivité s’exprime de différentes manières par :

  • Les agressions physiques : donner des coups de pieds, des coups de poing, bousculer, faire tomber quelqu’un, chercher la bagarre…
  • Les agressions verbales : se lancer des insultes, se moquer ouvertement de quelqu’un, donner un surnom
  • Les agressions psychologiques ou morales : menacer et intimider, harceler, faire peur pour obliger quelqu’un à donner ses affaires
  • L’exclusion de quelqu’un : rejeter, exclure, ignorer l’autre de manière répétitive pour lui faire mal
  • Le vandalisme : détruire volontairement le matériel, casser les vitres, le jouet d’un autre…

Il y en a plusieurs :

  • Les émotions qui nous habitent (tristesse, colère, jalousie, nervosité…) mal contrôlées et qui nous emportent vers des réactions comme frapper quelqu’un, le voler, l’insulter, crier, casser du matériel…
  • Sa propre idée de la violence. Chacun peut avoir une idée différente de la violence et des actes violents. Cela dépend de sa propre histoire, de l’époque, des modèles que l’on suit (héros de jeux vidéo, de film….), si on est une fille ou un garçon. Les filles considèrent que les moqueries et les paroles blessantes sont des actes violents. Les garçons trouvent que ce sont les coups et les regards des autres qui sont violents
  • Les conflits entre les personnes : toutes les personnes ne réagissent pas de la même manière lorsqu’elles ne sont pas d’accord entre elles. Les personnes plus nerveuses réagissent plus vite et peuvent perdre plus facilement le contrôle et ne trouvent pas d’autres moyens pour s’exprimer que de frapper l’autre, de crier, de casser du matériel
  • L’environnement de vie. Les nuisances de notre environnement comme le bruit, le désordre, le manque de lumière, peuvent provoquer le développement de comportements violents.

On peut apprendre à contrôler l’agressivité pour la transformer en réaction positive pour soi et pour les autres. Cela n’est pas toujours facile, mais il existe des techniques utiles qui peuvent s’apprendre à la maison. Voici quelques pistes:

1. Apprendre à l’enfant à bien communiquer en l’aidant à exprimer comment il se sent plutôt que de crier et donner des coups de poing pour cela :

  • Lui faire exprimer les sentiments qu’il ressent (colère, jalousie, tristesse…)
  • Demander pourquoi il ressent ces sentiments
  • Faire répéter avec d’autres mots si vous n’avez pas compris
  • Lui rappeler de respecter la personne qui est en face de lui
  • Lui proposer de s’entraîner en utilisant ces étapes pour gérer les situations difficiles.

2. Aider l’enfant à bien exprimer ce qu’il veut dire en utilisant des règles comme :

  • Réfléchir avant de parler
  • Parler doucement et clairement en utilisant le « je »
  • Dire à l’autre comment tu te sens (jaloux, énervé, triste, en colère…)
  • Dire ce qu’il a à dire

3. Dans les situations difficiles (disputes, conflits avec un ami..) aider l’enfant à utiliser les règles suivantes :

  • Analyser et comprendre le problème
  • Penser à plusieurs solutions possibles pour résoudre le problème
  • Choisir une solution qui va l’aider à se sentir mieux, qui respectera les autres et qui améliorera la situation

4. Pour faire face à d’éventuelles situations d’intimidation

  • Lui rappeler que personne n’a le droit d’intimider quelqu’un
  • Si quelqu’un le menace, toujours demander de l’aide à une personne en qui il a confiance (ses parents, un enseignant,…)

Coup d’œil sur : Aider votre enfant à identifier et à exprimer ses sentiments.

Les bibliothèques proposent de nombreux livres sur le thème. A lire avec les enfants

Publications de l’ONE rubrique soutien à la parentalité : www.one.be

Sites : http://educasante.org/

www.zippy.uqam.ca : cliquer sur « Parents »

Comprendre et prévenir les comportements à risque chez les jeunes

Comprendre et prévenir les comportements à risque chez les jeunes

Pour les spécialistes, « avoir des comportements à risque » signifie agir d’une manière susceptible d’entraîner des effets dangereux (accident, altération de sa santé, de son avenir…), tant pour le jeune lui-même que pour les autres (copains, familles,…). Certains comportements peuvent être caractérisés de déviance sociale, mais aussi constituer une infraction à la loi, des inadaptations à la vie scolaire, des difficultés d’intégration sociale…

Les comportements considérés comme « à risque » chez les jeunes sont les suivants :

Les comportements à risque peuvent se manifester dans la durée, s’instaurer en mode de vie et devenir comme une addiction (besoin de sensations fortes), d’autres seront des passages à l’acte ou des tentatives uniques liées aux circonstances (influence du groupe, action sous l’emprise de l’alcool).

La prise de risque et l’essai de nouvelles sensations font partie du développement de tout enfant, cela accompagne la recherche de l’indépendance et de l’autonomie.

Les adolescents privilégient la satisfaction immédiate et les bénéfices à court terme. Pour eux, la santé et la sécurité ne sont pas vues comme des biens à préserver. Les conséquences négatives de leurs comportements sur leur santé à long terme ne sont pas importantes.

Le développement du cerveau étant encore immature, les jeunes éprouvent plus de mal à contrôler certaines réactions. Lorsqu’ils comprennent qu’ils ne tirent pas un bénéfice suffisant par rapport au risque encouru ils peuvent adapter leur comportement pour la prochaine expérience du même type.

Les relations influencent chaque individu et les individus influencent les autres et le réseau social dans lequel ils évoluent. Les jeunes sont donc influencés par les personnes avec qui ils vivent et celles qu’ils rencontrent. Ils peuvent être influencés positivement et négativement. Au moment de l’adolescence, le groupe de pairs (ces « autres ») peut exercer une grande influence sur les jeunes. Les adolescents qui ont un grand besoin de reconnaissance et d’estime d’eux-mêmes vont adopter certains comportements à risque : fumer une cigarette ou un joint permet parfois une plus grande intégration au sein du groupe de copains.

La famille influence aussi les comportements des enfants et des jeunes. En tant que parents, il est important d’être attentif à ses propres comportements afin que ceux-ci soient en adéquation avec le message à transmettre. Prenons l’exemple de la conduite automobile. Jusqu’à ce qu’il puisse lui-même tenir le volant, l’enfant sera passager du véhicule de ses parents. Durant tout ce temps, il aura observé et assimilé ce que ses parents font derrière le volant. Une fois devenu lui-même automobiliste, il y a une forte chance qu’il reproduise les comportements dont il a été le témoin : téléphoner en conduisant, attacher sa ceinture de sécurité, rouler à vitesse excessive, manquer de courtoisie, insulter les autres usagers de la route, conduire en état d’ébriété…

  • Etre à l’écoute et disponible pour aborder avec son enfant et/ou son adolescent tous les sujets de la vie sans tabou ni jugement (vie affective et sexuelle, les consommations à risque (alcool, tabac et autres drogues), les relations avec les copains
  • Transmettre son expérience
  • Repérer les signaux de détresse et l’aider à exprimer ses émotions et ses difficultés
  • Renforcer ses capacités à faire des choix autonomes
  • L’aider à résoudre ses problèmes par la recherche de diverses solutions et à faire le choix d’une solution qui sera bonne pour lui, qui ne fera de mal aux autres et qui améliorera la situation
  • Poser des limites et apprendre à respecter les les normes et les règles de sécurité
  • L’aider à communiquer sans violence
  • Lui apprendre à demander de l’aide à une personne de confiance
  • En tant que parent, ne pas rester seul face à des difficultés importantes, savoir demander de l’aide

Etre Parent : https://www.yapaka.be/produit-a-telecharger/livre-manuel-de-survie-pour-parents-dados-qui-petent-les-plombs

Vie affective et sexuelle : consulter les centres de planning familial. Il en existe dans toutes les régions : https://www.aviq.be/fr/sensibilisation-et-promotion/operateurs-de-promotion-de-la-sante/centres-de-planning-familial-et-conjugal

Consommation de tabac : Fares http://www.fares.be/

Consommation d’alcool et autres drogues : http://www.infordrogues.be/

Difficultés scolaires : contacter le Centre psychomédicosocial dont dépend l’école : https://www.wbe.be/soutien/centres-pms/