Projet de service 2024-2030 : communication auprès des publics

La PSE et votre enfant

La visite médicale? Oui mais pas que… Le SPSE c’est aussi promouvoir la santé dans toutes nos missions à travers notre projet de service. Mais comment?

MISSION 1 : MISE EN PLACE DE PROGRAMMES DE PROMOTION DE LA SANTÉ ET PROMOTION D’UN ENVIRONNEMENT SCOLAIRE FAVORABLE À LA SANTÉ.

  • En permettant aux élèves de devenir acteurs et de développer des connaissances pour prendre soin de leur santé physique et mentale en diffusant des conseils et des informations sur des problèmes ou des thématiques de santé qui les concernent.
  • En faisant de l’école un milieu de vie dans lequel ils se sentent bien et en sécurité.
  • En collaborant avec la communauté scolaire (parents, enseignants, services externes, etc.) en vue de mettre en œuvre des projets de prévention et de protection de la santé.

MISSION 2 : SUIVI MÉDICAL DES ÉLÈVES COMPRENANT LES BILANS DE SANTÉ INDIVIDUELS ET LA POLITIQUE DE VACCINATION.

  • En permettant aux élèves d’échanger en toute confidentialité sur leurs habitudes de vie et en écoutant leurs besoins ou leurs inquiétudes par rapport à leur santé ou leur bien-être lors de la visite médicale.
  • En développant leurs connaissances par la distribution de brochures adaptées à l’âge sur différentes thématiques de santé (hygiène dentaire, sensibilisation aux écrans, etc.).
  • En leur permettant de s’exprimer anonymement via des questionnaires afin de recueillir leurs avis sur le bien-être à l’école, le tabac, etc. – En utilisant différents moyens de communication (brochures, réseaux sociaux, etc.) afin de sensibiliser à la campagne de vaccination.

MISSION 3 : PROPHYLAXIE ET DÉPISTAGE DES MALADIES TRANSMISSIBLES.

  • En distribuant, via l’école, des courriers d’informations expliquant les différentes procédures concernant les maladies transmissibles (pédiculose, gale, scarlatine, etc.).
  • En réalisant des actions collectives en milieu scolaire (informations, dépistages).
  • En utilisant différents moyens de communication (capsule vidéo sur la pédiculose, informations sur le site internet du SPSE, brochures diverses, etc.) afin de sensibiliser et de répondre aux questions sur les différentes maladies transmissibles.

Projet de service 2024-2030 : communication auprès des ecoles

Priorités du PDS

Au travers de son projet, le service souhaite soutenir et développer les compétences socio-émotionnelles de santé globale des élèves, le « bien vivre ensemble » et favoriser une évolution des milieux de vie propice à la santé physique, mentale et sociale. Ces priorités découlent de plusieurs niveaux d’analyse comme : les besoins des élèves, les conditions de vie des familles, l’évolution des PDS antérieurs, la vision promotion santé (PS) du service, la mise en oeuvre du pacte, les politiques de santé publique locales et régionales. Enfin, c’est au travers de son projet que le service fait valoir son expertise du milieu scolaire et donne à la PS une place tout aussi essentielle que les bilans

Le pacte d’excellence : un levier de promotion de la santé !

Conscient que ce “chantier” laisse peu d’espace et de temps pour la mise en oeuvre de projets axés sur la santé globale, le service fait le choix de mettre en relation ses objectifs avec les objectifs définis dans les divers plans de pilotage des écoles et ce afin de saisir l’opportunité d’y développer une culture commune de PS .

L’axe prioritaire “assurer à chaque enfant une place dans une école de qualité, faire évoluer l’école pour la rendre accessible, plus ouverte sur son environnement et mieux adaptée aux conditions de bien-être de l’enfant “ permet de déployer de nombreux projets liés à la santé.

Cependant, son absence du plan stratégique de l’école peut aussi donner lieu à la mise en place d’actions et de projets PS visant le développement des compétences des élèves en matière de santé et l’amélioration des milieux de vie notamment via les référentiels du tronc commun.

Promotion de la santé, missions II et III

Mission II : les bilans de santé (en ce compris la vaccination) et leur suivi : un seul mot d’ordre, LA COMMUNICATION ! Concernant les élèves et leur famille, les objectifs PS de la mission II consistent en : Pour les élèves, faire de la visite médicale un lieu où l’on entend leurs préoccupations, où ils ont l’occasion de donner leur avis et où l’on aborde diverses thématiques qui les concernent : l’EVRAS, les assuétudes, les comportements favorables à la santé etc. 

Pour les familles, améliorer l’offre de suivi des bilans par le renforcement d’une communication adaptée aux publics. 

Pour les élèves et leur famille, tenter de réduire les inégalités en créant des espaces collaboratifs dédiés aux informations et aux ressources santé. 

Et pour les écoles?? Lors des bilans de santé, le service rencontre environ la moitié de la population sous tutelle soit près de 5000 élèves par an. Le temps d’attente étant parfois long, le service met à profit ce moment pour récolter des informations via les questionnaires distribués aux élèves. Ces questionnaires peuvent servir d’outils de diagnostic ou d’évaluation lors de la mise en place de projets santé au sein des établissements scolaires. Ils sont conservés dans une base de données anonymisée et permettent, par exemple, de suivre l’évolution du sentiment de bien-être des élèves dans leurs écoles.

Mission III : la prophylaxie et le dépistage des maladies transmissibles.

De plus, c’est aussi dans la gestion de ces maladies en milieu scolaire que le PSE va pouvoir mettre en relation les données scientifiques, les politiques de santé publique concernant ces problématiques et organiser des procédures adaptées aux environnements scolaires.

Offre de service du PSE

APPUI : le service PSE peut vous accompagner dans l’analyse des besoins de santé des élèves, la mise en place d’interventions de promotion de la santé , l’évaluation d’interventions existantes etc.

CONCERTATION : les objectifs du service sont de sensibiliser les différents publics en matière de promotion de la santé, de donner des repères méthodologiques (gestion de projets, évaluation, diagnostic etc.), de présenter des outils et des programmes permettant d’intervenir en promotion de la santé, de participer aux réunions d’informations (notamment des parents) lors de la mise en place de projets, d’informer sur les ressources disponibles et d’activer les réseaux de ressources.

RESEAU : le PSE, l’un des partenaires privilégiés de l’école, peut coordonner ou participer à l’organisation de campagnes de sensibilisation, développer des stratégies d’amélioration de l’environnement scolaire ou d’amélioration de la prise en charge de problématiques de santé spécifiques etc.

L’équipe du service de promotion de la santé à l’école

Coordination médicale : Docteur William Urbain

Coordination générale du service : Madame Laetitia Honoré (l.honore@spse-asbl.be)

Equipe médicale : Docteurs Laurentin Badiata, Cédric Del Borello et Besma Kameche

Equipe paramédicale : Mesdames Elena Casas (e.casas@spse-asbl.be) , Elisa Decoen (e.decoen@spse-asbl.be) et Cléa Filice (pse2@spse-asbl.be)

Secrétariat : Madame Gaëlle Werquin (info@spseasbl.be)

Un peu de lecture… sur les infections à méningocoques!

Infections invasives à méningocoques

 La méningite est une infection grave provoquant une inflammation des méninges qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. Les symptômes sont variés et peuvent inclure une rigidité de la nuque, de fortes fièvres d’apparition abrupte, des céphalées, des nausées, des vomissements, des confusions et une photophobie. Chez les nouveau-nés ou les jeunes enfants, les céphalées et raideur de nuque peuvent être absentes ou difficilement détectable. La méningococcémie quant à elle se présente par des lésions pétéchiales ou purpura (lésions de couleur pourpre ne s’effaçant pas à la pression) pouvant devenir ecchymotiques avec de la fièvre, une altération de l’état général, des céphalées et une hypotension. Elle peut se présenter sous forme fulminante (purpura fulminans, se définissant par l’association de fièvre, de lésions purpuriques vasculaires [coagulation intra-vasculaire disséminée] et d’un choc septique), pouvant être d’évolution rapidement fatale

Réservoir

Il est strictement humain: le méningocoque colonise la paroi postérieure du rhinopharynx. Les porteurs asymptomatiques représentent de 5 à 25 % de la population générale.

Résistance physico-chimique

Le méningocoque est un germe très fragile qui ne survit pas bien à l’extérieur de l’hôte, il est très sensible aux désinfectants courants.

Pathogenèse La bactérie

Le méningocoque pénètre dans le corps par aérosolisation, conduisant le plus souvent à un portage asymptomatique, avec colonisation de la muqueuse du rhinopharynx. Les porteurs asymptomatiques représentent de 5 à 25% de la population générale. Dans de rares cas seulement, la bactérie devient invasive provoquant une infection invasive à méningocoques, tel que méningite et/ou septicémie.

Transmission

La transmission du méningocoque a lieu de personne à personne, par contact proche, principalement par aérosolisation des sécrétions nasales ou oro-pharyngées émises par une personne contaminée (malade ou porteuse saine). La transmission peut donc se faire en parlant, en toussant, en éternuant, en échangeant des baisers ou des objets récemment portés à la bouche. En principe, il faut un contact à moins d’un mètre, en face à face, pendant au moins une heure. La propagation du pathogène est surtout observée entre le malade et les proches qui cohabitent avec lui (famille, compagnons de chambrée) ; un risque moins important existe également pour toute personne avec laquelle il a eu des contacts fréquents et étroits dans les 7 jours précédant l’apparition des premiers symptômes (camarades habituels de jeux, de classe, d’étude, flirts, collègues les plus proches, partage du même lit, participation à des activités sportives à haut degré de proximité physique, élèves de l’enseignement maternel ou spécialisé).

Incubation

De 2 à 7 jours, le plus souvent de 3 à 4 jours.

Période de contagiosité

La contagiosité s’étend en principe 7 jours avant les premiers signes cliniques jusqu’à 24 heures après le début d’une antibiothérapie ou prophylaxie efficace contre le portage. Le risque pour les contacts proches (cohabitants) de contracter la maladie est 1000 fois plus élevé que dans la population générale. Sans antibiothérapie efficace, ce risque est le plus élevé durant les 7 premiers jours à partir du début des symptômes.

Symptômes

Les infections invasives à méningocoques se manifestent le plus souvent par une méningite ou par une méningococcémie (septicémie) ou encore par l’association des deux. Elles constituent des urgences médicales nécessitant une hospitalisation et un traitement antibiotique approprié.

Les mesures prophylactiques

Les mesures prophylactiques sont d’application dès suspicion clinique d’un cas.

L’antibioprophylaxie pourrait également éradiquer la source de contamination initiale (porteurs sains), ce qui diminue également la survenue d’autres cas liés à cette source. Sont considérées comme contacts à haut risque les personnes qui : · Vivent sous le même toit que le malade ; · Ont eu des contacts intimes ou rapprochés avec le malade (échange de baisers contacts physiques répétés, partage de mouchoirs, partage du même lit, participation à des activités sportives de groupe avec contacts prolongés en face à face (rugby, judo,…), participation à des activités à haut degré de proximité physique, échange de brosses à dents, partage de couverts, etc.) ;  Font partie d’une classe d’élèves de l’enseignement maternel ou spécialisé dans laquelle un cas se serait déclaré ;  Font partie d’un milieu d’accueil dans lequel un cas serait déclaré.

Le sujet vacciné contre le méningocoque C ne sera pas exclu de la chimioprophylaxie, le sérogroupe n’étant pas connu lors de la mise en œuvre de celle-ci.

Concernant les collectivités en internat ou en séjour parascolaire, le médecin scolaire analysera le risque au cas par cas. Il identifiera les élèves ou étudiants auxquels une chimioprophylaxie sera administrée en fonction de chaque situation.

En milieu scolaire, l’antibioprophylaxie indiquée chez les personnes ayant présenté des contacts à haut risque sera également appliquée à tout élève ou étudiant absent depuis 7 jours ou moins, au moment de la survenue du cas index.

Délai maximal d’administration de l’antibioprophylaxie : 7 jours après le dernier contact avec le malade.

 Eviction

En milieu scolaire et en milieu d’accueil, en cas de refus signifié par écrit, de l’antibioprophylaxie proposée, l’élève ou l’étudiant sera évincé pour une période de 7 jours. Lorsque les parents le souhaitent, un médecin de leur choix, autre que le médecin scolaire, peut administrer l’antibioprophylaxie appropriée. Ils doivent en faire la demande explicite au médecin scolaire et produire un certificat attestant de l’observance de ladite antibioprophylaxie, afin que l’élève ou l’étudiant puisse fréquenter l’école. A défaut, l’élève ou l’étudiant sera évincé de l’école pour une période de 7 jours.

Vaccination

La vaccination de base contre le méningocoque C est recommandée en Belgique.

En cas de retard, le vaccin anti-méningocoque C peut être administré gratuitement jusqu’à l’âge de 12 ans. Aucun rappel n’est, à l’heure actuelle, recommandé en Belgique.

Les poux : comment en venir à bout ?

Le service de promotion de la santé à l’école peut être amené à intervenir en cas d’épidémie de pédiculose dans les écoles. 

Quand une épidémie de pédiculose sévit dans une école, la direction de l’école vous en informe et vous invite, via différents courriers, à contrôler et à traiter si besoin la chevelure de votre enfant.

Si cette intervention ne suffit pas, la direction interpelle le SPSE qui se rend à l’école pour effectuer un contrôle et contacter les parents des enfants qui présentent des poux et/ou lentes afin de les avertir du problème et des mesures qui pourraient être prises par notre service si les traitements n’étaient pas effectués. Le but de cette démarche et de mettre un terme à l’épidémie qui sévit dans l’école.

Si toutefois, les traitements n’étaient pas effectués après notre deuxième contrôle, notre service se réserve le droit d’évincer les enfants porteurs chroniques pour une durée de 3 jours. Ceux-ci pourront réintégrer l’école qu’après un passage dans notre centre.

Mes enfants ont des poux : que dois-je faire ?

Jour 1 …                                                                                            

  • Vérifier si d’autres membres de la famille sont atteints
  • Appliquer le 1er shampoing selon la recommandation de la notice
  • Laisser sécher les cheveux naturellement et passer le peigne métallique mèche par mèche pendant 10 minutes au moins
  • Laver les peignes et les brosses qui ont servi au traitement
  • Laver les draps et les taies à 60° C. Enfermer ce qui ne peut pas être lavé à plus de 60°C dans un sac hermétiquement fermé pendant 72 heures et puis laver normalement.

Chaque jour de la semaine …

  • Passer le peigne métallique mèche par mèche pendant 10 minutes au moins (soir ou matin)
  • Laver les peignes et les brosses qui ont servi au traitement
  • Attacher les cheveux longs

En milieu de semaine …

  • Faire un shampoing normal, laisser sécher les cheveux naturellement, passer le peigne métallique 10 minutes

BRAVO ! Le traitement a réussi s’il n’y a plus de lentes et plus de poux à la fin de cette semaine.

Le mois qui suit …

Continuer à vérifier les cheveux tous les jours pendant la période qui suit le traitement et passer le peigne à poux.

Puis, prendre l’habitude le reste de l’année de vérifier les cheveux au moins 2 fois par semaine.

Remarque :

Il est interdit d’utiliser des produits à usage domestique ou animalier sur la chevelure de votre enfant (pétrole, begon, antiparasitaires pour animaux, …)

Il est inutile de raser la tête de votre enfant car les poux sont aussi dans les vêtements, la literie, la voiture…

Petite recette utile et peu onéreuse

  • L’huile de Coco est très visqueuse, elle va former efficacement un masque gras qui va asphyxier les poux. Sa texture très fine lui permet de pénétrer dans les opercules respiratoires du pou, ce qui le tue. Elle s’utilise en masque sur les cheveux, en laissant poser environ 30 minutes à 1 h puis s’élimine à l’aide d’un shampoing (ou 2 si besoin). L’huile de coco apaise plus particulièrement le cuir chevelu irrité. Renouvelez l’opération 10 jours après (pour traiter les lentes qui auraient éclos dans l’intervalle) en laissant poser cette fois-ci 15 minutes. Rincez. Ce remède peut être employé chez le bébé à partir de 6 mois et aussi durant la grossesse et l’allaitement. 

L’huile de Coco est efficace pour tuer les poux mais n’a pas d’effet sur les lentes.

  • Pour les lentes, vous pouvez utiliser du bicarbonate de sodium afin de décoller plus facilement les lentes : 1 cuillère à soupe dans ½ litre d’eau à appliquer sur les cheveux, attendre qu’ils soient secs puis peigner, ensuite laver les cheveux avec un shampoing doux et appliquer un après shampoing. Cette opération est à répéter jusqu’à disparition totale des lentes et peut se dérouler sur plusieurs jours. Peut-être utilisé dès l’âge d’un an.

Demander de l’aide aux bonnes personnes lorsque cela est nécessaire

De nombreux services et professionnels existent dans l’environnement de vie et dans nos quartiers. Recourir à ces services est tout à fait normal lorsque l’on rencontre des difficultés personnelles ou avec ses enfants. Les services peuvent :